Emmanuel De Lœul
Pourquoi conter si ce n’est pour se remémorer de quoi est faite la vie ?
« Personne au fond ne perd son âme, on en pisse seulement les neuf dixièmes. » (Ch. Bukowski)
Face aux tracas du monde comme il va, le conte s’est imposé comme une évidence pour éviter la catalepsie et vivre ma vie.
Récits d’insoumission, de destin et de quête de soi, de justice ou de vengeance, d’irrévérence et de subversion, de désir indomptable et de sensualité aussi : les histoires me tombent dessus autant que je choisis de les raconter. Anti-héros, enfant futé, ermite, femme rebelle, paysan rusé, animaux lucides s’y déploient et s’y croisent
Je les partage comme des coups de foudre amoureux, qu’ils sont. En n’étant pas jaloux de leurs charmes, en laissant diffuser leur irréductible part de mystère, en pistant le sourire au milieu des élans béats.