Le Kabouter est une créature du petit peuple propre à la Belgique néerlandophone et aux Pays-Bas. Il est comparable au gnome et au nain de jardin français. Il est reconnaissable à son capuchon rouge et à sa barbe. (Wikipédia).

Mais « Kabouter» c’est aussi l’histoire d’un ket (un petit garçon) de Bruxelles, silencieux, immobile et toujours souriant, assis dans un canapé le dimanche chez sa meither (sa marraine) entouré de ses oncles, tantes, cousins et cousines et qui n’a qu’une envie… partir loin, fuir cette famille. Il a bien réfléchi, il va devenir chauffeur de train, ou cowboy où plutôt non, soyons réaliste champion cycliste pour enfin devenir un autre. S’échapper de cette famille où il ne trouve pas sa place, de ses parents qui ne se disputent pas et ne se parlent pas. Pouvoir repartir à zéro, renaître, recommencer. Mais peut-on se couper de ses racines ?

Michel Verbeek évoque son enfance dans le Bruxelles des années ’60, une famille ouvrière d’origine flamande, portraits truculents, savoureux et parfois sérieux d’une famille (presque) normale.