D’origine belgo-congolaise, Ria Carbonez découvre l’art du conte auprès de Myriam Mallié. Son initiation se poursuit à la maison du conte de Bruxelles mais également auprès d’Henri Gougaud et d’autres conteurs.
La passion de la parole et de la scène l’accompagnent depuis le début de son initiation. Pour elle, le conte est un moment de détente, mais aussi d’apprentissage, de transmission de code, de réflexion…
Divers séjours à Kinshasa (RDC), lui donnent l’occasion d’y présenter son premier spectacle. Il sera retenu pour le Festival international des Conteurs et Griots de Kinshasa.
Elle crée dans la capitale la Maison du conte de Kinshasa, qui lui permet de collaborer régulièrement avec des artistes congolais.
En 2007, son spectacle « La Mère des Contes » est sélectionné afin de représenter la culture congolaise en Belgique.
Depuis, d’autres spectacles sont venus étoffer son répertoire, présentés autant en République Démocratique du Congo qu’en Belgique.
Ria Carbonez choisit les thèmes de ses spectacles en fonction de son ressenti de femme, de ses préoccupations de mère et tout simplement d’être humain. Ses origines africaines l’influencent parfois dans le choix de la localisation de ses histoires, mais elle est consciente que même lorsqu’elle parle de la vie d’un vieux sorcier congolais, elle parle de la vie d’un homme qui pourrait se trouver n’importe où dans le monde.
Autrefois, les arbres poussaient à l’envers…
Dans les racines caressées par le vent, les hommes et les femmes se balançaient…
(Lira Campoamore)