Au début il y a le rêve.

Puis c’est l’histoire d’un monstre marin – sans qui rien ne se passerait.

Et c’est l’histoire d’une servante qui ne sait pas dans quelle aventure elle se plongeait.

C’est aussi l’histoire d’une reine qui se sent toujours seule.

C’est surtout l’histoire de 2 filles qui sont plus que des sœurs.

Car quand l’une doit partir, l’autre sait que leur lien jamais ne sera coupé.

A la fin, il n’y eut pas de mariage.

Mais elles vécurent heureuses sans jamais se lasser.

La parole de la conteuse se fait rêveuse ou emportée par l’action, suivant les héroïnes au plus près de ce qu’elles font, de ce qu’elles voient, de ce qu’elles ressentent.

La musique du violoncelliste se fait envoûtante ou rythmée, reprenant des œuvres classiques et accompagnant sans relâche le film des images mentales.

 

Extrait :

(…) ce jour-là, la princesse, fille de la reine et Imani, fille de la servante étaient dans la grande salle face à la cheminée. Le feu brûlait, de hautes flammes de toutes les couleurs. Les 2 filles étaient en train de fabriquer les pointes des flèches pour leur arc, pour aller à la chasse et partir chasser pendant plusieurs jours.

Face au feu qui crépitait, l’une avait posé sa tête sur l’épaule de l’autre, elles se parlaient à voix basse, de loin on ne distinguait pas qui était laquelle. Seules leurs mères le pouvaient (…)